Mercredi 15 février 3 15 /02 /Fév 19:53

 

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Chacun peut ressentir différemment le plaisir mais il laisse rarement indifférent. Comment est-il vécu selon que l'on est un homme ou une femme ? Pourquoi est-il parfois difficile à obtenir ? Peut-on s'en passer ? Réponses.

 

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Chez l'homme, selon les circonstances, l'orgasme peut survenir après seulement quelques minutes d'excitation. Il se manifeste par une série de contractions rapides et involontaires au niveau du pénis, de l'urètre et de la prostate. Ces contractions servent d'ailleurs à expulser le sperme (éjaculation). Ensuite, une fois le va-et-vient terminé, l'érection diminue en quelques minutes et le sexe se met au repos. Les testicules, qui étaient montés et s'étaient rétractés pendant l'excitation, redescendent.

Le processus est plus lent chez la femme puisqu'il lui faut en moyenne une vingtaine de minutes pour atteindre l'orgasme. Physiologiquement, cette sensation se manifeste par des contractions au niveau du vagin et de l'utérus, qui se répercutent souvent à l'ensemble du bassin, mais aussi par une respiration plus rapide et d'autres signes (sécrétions vaginales, gonflement de la vulve, durcissement des mamelons...). Comme chez l'homme, les premières contractions sont plus intenses, puis elles vont en s'espaçant et en diminuant d'intensité.

L'orgasme masculin est très bref : entre 13 et 15 secondes en moyenne. Chez les femmes, il peut s'étendre sur plusieurs dizaines de secondes, voire davantage.

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Chez l'homme, l'orgasme est une réaction naturelle, qui se déroule toujours de la même façon : tout commence par la phase d'excitation, puis le sexe entre en érection, puis suit l'éjaculation, liée dans la plupart des cas à un orgasme. Suit une période de repos, pendant laquelle, l'homme devient insensible à toute stimulation sexuelle. Et puis ça repart (si l'excitation est toujours là). L'orgasme est donc très facile à obtenir et ce dès que les jeunes garçons font l'expérience de la masturbation.

Même si l'orgasme féminin est plus long à se mettre en place que l'orgasme masculin, il existe bel et bien et l'idée selon laquelle les femmes y attacheraient moins d'importance est fausse. En fait, plus que les hommes, les femmes peuvent, de par leur éducation, ressentir une certaine inhibition, qui les empêche de lâcher prise au moment de l'acte sexuel. Par ailleurs, entre maladresses et manque d'expérience du partenaire, il ne faut pas grand-chose pour priver une femme d'un orgasme.

Le secret ? Un homme attentionné et qui connaît le sens du mot "préliminaires". Caresses, baisers, jeux coquins, changements de positions... Il y a 1001 façons de faire monter son plaisir et celui de son ou sa partenaire.

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Très rapidement après l'orgasme, l'érection retombe et l'homme entre dans sa bulle. Et c'est aussi à ce moment-là, qu'il est généralement pris d'une soudaine envie de dormir...

La faute aux endorphines, des hormones libérées juste après la jouissance. Leur but : ramener l'homme au repos. Après cette phase, l'homme ne peut avoir de nouvelle érection et est insensible aux caresses et autres stimulations, qu'elles soient psychologiques ou sexuelles. Cette période de latence, dite période réfractaire, dure quelques minutes chez le sujet jeune. Elle peut se compter en heures, voire en jours lorsque il est plus vieux (cinquantaine ou soixantaine).

Les femmes, elles, n'ont pas ce problème. Elles restent sensibles aux stimulations sexuelles, même si elles ont déjà eu un orgasme et peuvent ainsi en éprouver un nouveau (et parfois plusieurs) presque aussitôt.

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Même si l'orgasme masculin peut varier en intensité, il reste de même nature à chaque fois. La femme, elle, peut éprouver différentes sortes d'orgasme. On parle d'orgasme clitoridien lorsqu'il survient après stimulation du clitoris et d'orgasme vaginal s'il survient avec la simple pénétration. C'est cependant l'orgasme clitoridien qui semble être le plus courant (80 % des femmes), tandis que l'orgasme vaginal semble être plus rare.

Dans l'orgasme vaginal on distinguera notamment celui provoqué par le point G, généralement décrit comme plus diffus et plus fort.

Si l'orgasme clitoridien est plus facile à obtenir, c'est qu'il peut être provoqué par simple stimulation du clitoris. En revanche, le vagin, qui est un organe interne, est souvent méconnu par les femmes elles-mêmes et source de beaucoup d'incompréhensions, surtout au début de la vie sexuelle. C'est donc par la pratique que l'on peut apprendre à le connaître et à l'éveiller, afin qu'il devienne plus sensible. Conclusion : l'idée selon laquelle les femmes seraient soit clitoridiennes, soit vaginales n'est pas tout à fait juste. Les choses peuvent évoluer avec le temps, l'expérience et la pratique !
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Dans la plupart des cas, l'éjaculation est concomitante à l'orgasme, même si les deux ne sont pas physiologiquement liés.

 L'éjaculation, qui se traduit par l'émission de sperme, est en effet un phénomène physique : il suffit d'une excitation (la vue d'une femme nue par exemple) pour que le cerveau réagisse et déclenche un afflux de sang vers la verge. Ce sang va se loger dans les corps caverneux, qui se situent tout le long du sexe masculin. Ce dernier gonfle, durcit et s'allonge : c'est l'érection.  Pendant la phase d'excitation, le gland gonfle aussi et devient plus foncé, les testicules remontent. Un peu plus tard, la prostate et les testicules augmentent également de volume. Toute cette phase peut durer d'une minute à plusieurs dizaines de minutes. Tout dépend évidemment de l'individu mais aussi des circonstances et des actes pratiqués.

 L'orgasme qui en découle et la qualité de celui-ci, donc le plaisir ressenti, sont davantage liés au système nerveux et donc à l'environnement affectif et psychologique. Plus un homme est excité / amoureux ... plus le plaisir sera important.

Même si la plupart du temps l'orgasme masculin correspond au moment de l'éjaculation (l'éjaculation précède de quelques dixièmes de secondes l'orgasme), dans certains cas les deux processus ne sont pas liés. Il peut y avoir éjaculation sans orgasme, il peut y avoir éjaculation avec un orgasme d'intensité plus ou moins forte, il peut même y avoir un orgasme sans éjaculation. Conclusion : tout n'est pas toujours aussi simple et mécanique qu'on le croit !
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Ah le fameux point G... Sa stimulation provoquerait un orgasme vaginal, généralement décrit comme plus diffus et plus fort. C'est le Dr Gräfenberg qui l'a découvert et qui lui a donné son nom. Cette zone érogène particulièrement sensible se situe à 4 cm environ de l'entrée du vagin, sur sa face antérieure (côté ventre).  Il se situe contre l'urètre, le tube par lequel est éliminée l'urine, ce qui fait que la stimulation peut parfois provoquer une sensation de besoin d'uriner, juste avant l'orgasme. Au toucher, il est moins lisse que le reste du vagin.

Lorsqu'il est stimulé, il démultiplie les sensations, même si le plaisir ressenti réellement peut varier d'une femme à l'autre. Certaines y sont très sensibles, d'autres moins, voire pas du tout.

Certaines positions permettent une plus grande pression du sexe de l'homme contre le point G. Lorsque la femme est sur le ventre et que son partenaire la pénètre alors qu'il est placé derrière elle, la zone du point G est davantage stimulée.

Alors que certains scientifiques remettent en cause l'existence du point G, d'autres préfèrent penser que seuls l'expérience et la pratique permettre d'acquérir une certaine sensibilité au niveau du vagin en général.

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Jouir au même moment semble être pour de nombreux couples un idéal à atteindre. Pourtant, dans la réalité, la mission semble être somme toute compliquée et pas si souvent accomplie, du moins chez les couples hétérosexuels. De fait, homme et femme étant peu synchro, il y a peu de chance pour qu'ils arrivent à avoir un orgasme au même moment. Cela n'empêche pas que ça existe.

Le plus simple pour y arriver, c'est que l'homme ait un premier orgasme au tout début du rapport, puis qu'il attende que sa période réfractaire passe pendant des préliminaires suffisamment longs. Ainsi il peut avoir un second orgasme en même temps que sa partenaire.

Reste qu'il ne faut pas non plus se focaliser là-dessus. L'important étant que chacun prenne du plaisir pendant l'acte sexuel, avec ou sans orgasme.
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Certaines femmes disent ne jamais connaître l'orgasme. D'autres ne savent pas à quoi ça ressemble. Une chose est sûre : quand on l'atteint, on le sait, tant c'est une expérience unique et riche en sensations et en émotions. Alors pourquoi ces différences d'une femme à l'autre ? Outre les différences d'ordre psychologique (éducation, confiance en soi...), il faut savoir que toutes les femmes n'ont pas la même sensibilité vaginale. En effet, comme dans n'importe quelle autre partie du corps, la densité en nerfs peut y varier. Par ailleurs, tout dépend aussi de la capacité du partenaire à bien stimuler les zones érogènes de sa partenaire.

Quoi qu'il en soit, il faut savoir, que orgasme ou pas orgasme, ce n'est pas une fin en soi. On peut très bien éprouver beaucoup de plaisir sexuel sans orgasme physique a proprement parler. Au contraire, on peut avoir un orgasme et ne ressentir finalement, que peu de plaisir. Les deux ne sont pas forcément liés. Et puis l'orgasme n'est pas le seul plaisir que l'on éprouve lorsqu'on fait l'amour. Et le désir ? Et l'attente ? Et l'excitation ? Et les sentiments ? Il en existe d'autres, autant voire plus satisfaisants que l'orgasme.

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Cris, gémissements, sécrétions vaginales, spasmes du vagin... A priori tous ces signes sont bel et bien synonymes d'orgasme. Mais pas toujours : certaines personnes arrivent en effet bien à reproduire ces réactions par la simple volonté. Ça s'appelle de la simulation. Pourquoi ? Parfois ça peut être pour faire monter le désir plus vite : quelques cris et gémissements au bon moment et hop, le tour est joué !

Mais souvent, aussi, c'est pour se rassurer quand on ne se sent pas la hauteur. Ou alors c'est pour faire plaisir à l'autre et lui faire croire qu'il assure au lit. Le problème, c'est que ce n'est pas très franc. Par exemple, si une femme ne ressent pas grand-chose (voire rien du tout) pendant l'amour, son compagnon ne le sachant pas, pensera qu'elle est satisfaite ainsi. Pas très honnête et surtout pas productif...

Du côté des hommes, certains ont dans l'idée qu'une femme qui n'a pas d'orgasme n'est pas une femme comblée. A tort. Leur expliquer qu'elles peuvent être pleinement satisfaites, même sans orgasme, est parfois plus simple. Alors autant en parler, sans honte ni culpabilité. Il ne faut pas non plus craindre de vexer son partenaire. Du moment qu'on en parle avec délicatesse...
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On l'a dit, toutes les relations sexuelles ne se finissent pas par un orgasme, loin de là ! Le plaisir procuré pendant les préliminaires est tout aussi fort pour bien des hommes et des femmes (les caresses, l'excitation, la tendresse...).

Pour autant, l'incapacité à ressentir un orgasme, que l'on appelle anorgasmie, existe aussi. Différentes causes peuvent l'expliquer, notamment éducatives (inhibition, peur de perdre le contrôle, culpabilité...). Des expériences traumatisantes, une mauvaise expérience lors d'un premier rapport par exemple, pire, des abus sexuels, peuvent aussi être en cause.

Une femme peut aussi connaître des périodes sans orgasmes. Au moment de la ménopause, lorsqu'elle allaite... Bref : pour des raisons hormonales, la capacité à avoir des orgasmes peut s'estomper et la libido en général peut connaître une perte de vitesse. De la même façon, l'environnement affectif et psychologique joue sur la sexualité. Il est clair que lorsqu'un couple connaît une crise, que les sentiments amoureux ne sont plus là, voire que l'on éprouve de la rancune ou encore de la jalousie, alors il y a de grandes chances pour que cela se ressente sexuellement.

Quoi qu'il en soit, si le manque d'orgasme ou de plaisir tout court pose problème et que l'on se pose des questions, le mieux est de consulter un spécialiste, à la fois pour faire un travail sur soi mais aussi pour faire des exercices pratiques. Il ne faut pas hésiter car le problème peut parfois se résoudre très rapidement.

A noter : l'anorgasmie se définit par une absence d'orgasme, la frigidité, elle, correspond à une absence d'orgasme ET de désir.
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Par esclave-de-pieds
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